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Top 10 des choses que vous ignorez sur la jouissance masculine

À l’ère vibrante du clitoris triomphant, le plaisir masculin, réputé si évident, n’intéresse pas grand monde. Que se passe-t-il vraiment chez un homme quand vous le voyez se pâmer ? Voici dix grands ou petits secrets que vous ignoriez peut-être sur la jouissance masculine…

Les hommes préfèrent… les vagins : Selon leurs propres déclarations, la pénétration vaginale est, pour 48,9 % des mâles français, la pratique sexuelle qui leur procure le plus de plaisir. Viennent ensuite les caresses mutuelles (34,5 %), la fellation (12,4 %) et, tout arrive, le cunnilingus (4,2 %). Les plus gourmands en caresses sont les français les plus âgés (41,1 % des 60-69 ans), les plus émus par la fellation sont les plus jeunots (14,3 % des 18-24 ans).

Les hommes peuvent jouir sans éjaculer (ou l’inverse) : Parce que les phénomènes sont concomitants, on assimile souvent l’orgasme masculin et l’éjaculation. Mais l’on se trompe. En premier lieu, certains hommes peuvent jouir sans éjaculer. Deux causes majeures : une malformation organique (le sperme est en fait propulsé à l’intérieur de leur vessie) ou une contraction volontaire du muscle pubo-coccygien, technique qui permet à certains athlètes surentraînés de conserver leur érection après avoir joui. Mais l’homme peut aussi éjaculer sans jouir… Ça, c’est beaucoup plus simple : il suffit de se déconcentrer pile au mauvais moment. La mécanique de l’éjaculation se lance, mais le système nerveux ne suit pas.

Ils n’éjaculent finalement pas tant que ça (en quantité) : Le volume moyen d’une éjaculation est de 4 ml, soit à peu près le contenu d’une cuillère à café. Pour remplir une bouteille de vin (75 cl), il faut donc compter environ 180 éjaculations (et que le mâle vise très bien). Un homme qui s’abstient éjacule davantage de sperme mais, au bout de six jours de chasteté, la quantité n’augmente plus.

Le plaisir masculin se dissout dans le temps : Les hommes en couple depuis moins de deux ans se déclarent à 80% «très satisfaits de leur activité sexuelle». Mais ce taux de satisfaction extrême tombe à 45% chez les hommes en couple depuis deux à cinq ans. Pourquoi cette dégringolade ? D’abord, une cause démographique : une grossesse est souvent venue tout perturber. Ensuite, une raison tristement existentielle : les hommes maîtrisent beaucoup mieux leur plaisir (la fréquence d’éjaculations prématurées occasionnelles et de pannes baisse sensiblement après deux ans), ils en donnent davantage à leur compagne (qui déclarent davantage d’orgasmes vaginaux) et, du coup, ils se mettent à… s’ennuyer.

L’homme n’est pas multi-orgasmique : Après avoir joui, tout homme connaît une période de rémission. Même s’il conserve son érection, il lui est impossible de connaître un nouvel orgasme et d’éjaculer de nouveau avant un temps fini (de 10 minutes à une demi-heure selon les cas), sachant que ce délai s’accroît avec l’âge. La sexologue américaine Beverly Whipple prétend néanmoins avoir étudié le cas d’un homme qui aurait eu six orgasmes en 36 minutes sans perte d’érection. Que prouve l’expérience ? À part que Beverly Whipple a probablement de bons poignets, pas grand-chose ! Chez les hommes normaux, la multiplicité des orgasmes est facilitée par la variété des pratiques. Après une pénétration vaginale accomplie, une fellation, une masturbation ou une sodomie rendront plus facilement sa vigueur et sa capacité explosive à un pénis…

 

Oui, le sperme est très calorique : Un épanchement de sperme dans le vagin d’une femme, c’est une cause entendue, la fait gonfler de manière spectaculaire pendant neuf mois… Mais dans sa bouche ? D’un point de vue chimique, le sperme s’avère concentrée en protéines (les spermatozoïdes), en sucres (le fructose, que l’on trouve aussi dans les fruits ou le miel, et le sorbitol, très présent dans les pruneaux), mais aussi riche de deux vitamines, la C, aux vertus bien connues, et la B12, destinée au système nerveux. Mais en calories, ça chiffre combien ? Environ 20 calories par éjaculation, soit l’exact équivalent d’une cuillère à café de… sauce béarnaise.

L’éjaculation précoce est un réflexe de survie : 38 % des Français déclarent connaître «souvent ou parfois» des problèmes d’éjaculation rapide. À quoi cette dysfonction est-elle due ? S’il existe des raisons psychologiques lourdes (peur panique du vagin), la cause organique est leur bestialité ancestrale. Car dans le monde animal, les mâles ne sont pas programmés pour durer très longtemps… Souvent, la femelle se débat et le mâle s’accouple aussi parfois sous la menace d’un rival prêt à lui filer un coup de corne pour prendre sa place. Le coït est donc programmé pour ne pas dépasser quelques dizaines de secondes. L’homme et la femme ont inventé le plaisir raffiné… et du coup l’éjaculation précoce.

L’amour donne 4 fois plus de plaisir aux hommes que la masturbation : Selon une étude menée par l’université de Paisley, en Écosse, un orgasme obtenu par coït serait pour l’homme quatre fois plus fort qu’un orgasme masturbatoire. Comment les scientifiques ont-ils fait leur compte? En mesurant le taux de prolactine dans le sang chez des hommes qui venaient de faire l’amour soit à deux, soit avec leur main. Or cette hormone, générée après l’orgasme pour contrer l’effet stimulant de la dopamine (sécrétée pendant l’excitation), est quatre fois plus abondante dans le premier groupe étudié… Bravo les Écossaises !

La surabondance de sperme est une maladie : Effet déplorable des clichés du cinéma X, certains hommes rêvent d’éjaculer des quantités colossales de sperme sur toutes les parties du corps féminin à portée de vue. Si ce n’est pas votre truc, n’hésitez pas à expliquer à ces messieurs 1) que le cinéma (même X) est une illusion d’optique ; et 2) la que production surabondante de sperme est une maladie du nom de spermatorrhée. Généralement due à une inflammation de la prostate, elle a des effets secondaires assez peu sexy : «Il peut y avoir émission de sperme lors d’efforts de poussée pour aller à la selle», lit-on ainsi dans le Larousse de la sexualité.

L’anus et le rectum sont des zones érogènes chez tous les hommes : Un homme qui vous affirme n’être «pas du tout sensible de là» est un homme qui vous ment. La surface de l’anus, le périnée (zone entre l’anus et les testicules), ainsi que le canal anal et le rectum sont des zones érogènes chez tous les hommes (et chez toutes les femmes), pour la bonne raison que ces zones sont innervées comme les organes génitaux et dotées de récepteurs sensibles situés dans leur épaisseur musculaire. Si certains mâles le nient en poussant des cris outragés, c’est qu’ils ont juste peur de passer pour homosexuels. Un raisonnement absurde : un homme qui éprouve du plaisir par les fesses n’est pas plus homo (sous prétexte que la pratique est courante chez les gays) qu’une femme qui apprécie les cunnilingus n’est lesbienne (sous prétexte que les filles se le font entre elles).

Et vous, vous avez autre chose à nous apprendre?

Source: topito.com