Comment Jurassic Park a bouleversé la vie d’Ariana
Le nom d’Ariana Richards ne vous évoque peut-être rien, mais il est fort probable que vous l’ayez déjà vue, petite fille, en train de hurler à l’arrière d’une voiture renversée tandis qu’un tyrannosaure rex lui fonçait dessus.
En 1993, à l’âge de 12 ans, Ariana Richards est choisie pour incarner le rôle de Lex, une petite fille qui visite un nouveau parc d’attraction de son grand père, dans Jurassic Park, le blockbuster de Steven Spielberg.
Le public pourra de nouveau écouter Ariana Richards s’époumoner sur le grand écran lorsque Jurassic Park ressortira au cinéma, 20 ans après sa sortie, en version 3D. Désormais artiste, l’actrice américaine se remémore avec émotion son expérience Hollywoodienne.
Ce film a été tourné il y a plus de vingt ans. Cela vous dérange t-il que l’on vous demande encore d’en parler ?
En réalité, j’ai du mal à réaliser que ça fait déjà vingt ans. C’est incroyable comme le temps passe vite. Jurassic est à la fois un héritage et un classique. Steven Spielberg a créé quelque chose d’assez spectaculaire et quand je me retourne sur cette expérience, je réalise souvent combien ma vie a changé depuis. Je peux littéralement aller dans n’importe quelle ville du monde et les gens me reconnaîtront. Ils ont aimé le film et ont l’impression de me connaître puisqu’ils sont allés eux-aussi dans Jurassic Park et ont survécu à l’épreuve, tout comme mon personnage.
Avez-vous trouvé cela effrayant que tout le monde commence à vous reconnaître ?
Oui, ça a été compliqué pendant le tournage, surtout en tant qu’enfant acteur. Mais je ne me projetais pas du tout dans le futur en me demandant si le film serait une réussite ou non, je profitais juste de l’expérience que j’étais en train de vivre. Lorsque le succès a commencé à arriver, j’ai été très surprise de toute cette attention que l’on me portait.
Vous rappelez-vous de la première fois que c’est arrivé ?
Non, je n’ai pas d’exemple précis à vous raconter, mais je me rappelle avoir fait de nombreuses tournées pour les avant-premières du film et d’avoir visité des endroits incroyables, et notamment à Londres, lorsque nous avons eu l’occasion de rencontrer la princesse Diana. C’était vraiment un moment hors du commun.
Vous aviez 12 ans, soit un âge laborieux pour être immortalisée au cinéma. Trouvez-vous cela difficile de le regarder aujourd’hui ?
Je n’ai pas de problème pour le regarder et cela me rappelle même de très bons souvenirs. C’est vrai qu’il n’est pas facile d’être immortalisée à l’âge de 12-13 ans, mais ça a un côté assez amusant. C’est super que Steven m’ait donné un rôle aussi intéressant. C’était un rôle très puissant pour une fille, devoir sauver le monde et posséder toutes ces connaissances en informatique !
Êtes-vous restée en contact avec Steven Spielberg au fil des années ?
Oui, je suis très heureuse d’avoir gardé le contact avec lui et d’entretenir cette relation aujourd’hui. En plus d’être un génie, c’est également une personne formidable.
J’ai entendu que vous lui aviez peint une aquarelle représentant Lex avec une cuillère de Jell-O à la main et un vélociraptor en arrière-plan.
C’est tout à fait exact ! [rires]
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