Ceux qui le vivent au quotidien le savent. Parfois, le travail en lui-même est moins épuisant que l’obligation de braver la route pendant des heures pour espérer y parvenir puis rentrer chez soi. Un principe encore confirmé par une récente étude réalisée les scientifiques de l’institut de recherche RAND Europe, en coopération avec l’université de Cambridge. En analysant les habitudes de 34.000 travailleurs britanniques, toutes professions confondues, ils sont ainsi arrivés à la conclusion qu’inclure 30 minutes ou plus de trajet à sa routine métro-boulot-dodo est tout sauf un bienfait.
Stress et rendement diminué
En plus d’amener fatigue, tension et nervosité, un trajet de plus d’une heure par jour, augmenterait ainsi de 33% le risque de depression. Et ce n’est pas tout, puisque partir tôt et rentrer tard amènerait aussi à ne souvent pas dormir suffisament, avec 46% de chance de ne pas avoir plus de 7h de sommeil par nuit. C’est ainsi que les travailleurs qui n’auraient qu’une courte distance jusqu’à leur emploi gagnerait sept jours de productivité par an!
Trouver un compromis
Mais pour autant, miser exclusivement ou presque sur du homeworking ne serait pas la réponse. Comme le montrait ce récent rapport de l’ONU, bosser de chez soi amènerait à travailler d’autant plus et donc à nous épuiser également. L’idéal? La flexibilité. Qu’elle soit dans les horaires de bureau, qui nous permettraient dès lors d’éviter les heures de pointe ou dans le fonctionnement global, en alternant télétravail et liberté dans l’emploi du temps. Une manière de diminuer le stress et de permettre à chacun d’adopter le rythme qui lui convient. On propose ça à notre patron?